2 août – Ganvié – Cotonou : de la précarité au décorum.

Publié le par La chorale

Encore une fois levés tôt. On quitte l’hôtel « chez Germain ». Direction la côte pour rejoindre la capitale. On devrait être attendus - l’étions-nous vraiment ? – dans un orpelinat baptisé comme tous les centres, magasins, bars et j’en passe d’un nom à résonnance religieuse : la Bergerie de Dieu ! Joli symbole. Après un accueil par le directeur et créateur du centre, nous somme invités à visiter la maison. Curieux sentiment… Les enfants praissent amusés, contents de nous recevoir, mais en même temps ne serait-on pas un peu voyeurs… ? Pour nous remercier de notre visite le directeur, un peu montreur d’ours, fait chanter les enfants qui se prêtent avec plus ou moins bonne grâce à l’exercice. L’établissement nous impressionne par une qualité d’accueil des enfants qui rend leur vie pratique et matérielle pour le moins aussi satisfaisante que celle d’un enfant vivant sur les canaux. Maintenant, rien ne vaut des parents, une famille…

Remise des valises un peu trop pompeuse. Les bonnes intentions sont là, comment sont-elles comprises ?

Le temps s’est enfui rapidement. Nous preons la route. Enfin c’est un bien grand mot : nous prenons la piste devrions-nous dire : la route est défoncée, pleine d’ornières, de larges mares, nous somme bousculées somme des pantins sans fils !

Repas dans un petit restaurant de quartier : furgal main bon. On se fait aux habitudes locales.

Retour à l’hôtel du Lac où une bonne douche, la piscine, un peu de repos sont mérités. Décidément on ne se départit pas si facilement de notre confort d’Européen.

Vers 19 h, en costume, nous somme devant la grille d’entrée de la délégation suisse pour la coopération Suisse-Bénin. Nous somme reçu par M. Zbinden et Madame, le délégué, dans sa superbe demeure, pour marquer avec un jour de retard les festivités nationales.

Moment chaleureux, accueil classe, smart, chic, qui contraste violemment avec le reste du vécu de la journée ! Mais on ne boude pas le buffet après avoir chanté l’hymne national, et quelques pièces qui s’adaptaient à la circonstance. Notre prestation a l’air de plaire. Nous suivons religieusement le discours de Burkhalter enregistré la veille et tentons quelques pas de danse dans une ambiance héstiant entre Suisse et Bénin.

Retour à l’hôtel pour sitoter le dernier verre sur la terrasse… On annonce la pluie pour demain…

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