31 juillet - Ganvié

Publié le par La chorale

Fatigué par le voyage, après avoir mangé tardivement à l’hôtel, nous nous sommes écroulés. Levés sans précipitation, nous découvrons, après un déjeuner, Cotonou de jour : l’Afrique dans tous ses clichés… Nous venons de prendre la route !

Toute la vie est sur le trottoir : tout s’y achète et tout s’y vend. Du poisson grillé au pièces détachées de voiture, des habits aux articles de cuisine, des fruits aux scooters, des volailles vivantes aux cercueils. Mais oui, sur les trottoirs ! La ville pétarade de milliers de deux roues, le véhicule de prédilection. Poussière, interpellations, klaxons.

On nous interpelle : on frappe aux fenêtres. Routes chaotiques ici, boueuses là.

Après une petite heure de route, nous voici aux portes de Cotonou, au débarcadère.

Des pirogues nous attendent, l’un embarque les bagages, l’autre nous accueille. Les pirogues se croisent dans un joyeux entrelacs. Nous partons en direction de Ganvié, le village lacustre, sur pilotis. Etonnant endroit : maisons précaires, faites de bric et de broc, habitations de pêcheurs qui sillonnent entre les plantes aquatiques au fil des canaux qui relient les différentes parties du village perché sur ses échasses.

Nous rejoignons un « ressort » , Chez Germain », qui est à l’image des possibilités du lieu : groupe électrogène, chambres ultrasimples, chic, y’a une moustiquaire !

On y mange bien : bananes plantain (aloco), produit de la pêche du jour, ananas sans pareil.

Répétition en plein air, face au canal, avant de partir pour le moment phare de la journée : la rencontre avec la chorale de Ganvié.

On débarque de la pirogue sur la place du village… Une foule sur la place nous fait une haie d’honneur. On est flatté. En tout cas jusqu’à ce qu’on réalise qu’ils sont réunis pour le tournoi de foot local qui va nous faire concurrence.

Nous voici face au parvis de l’église. Les chanteurs de Ganvié nous y attendent, dans leurs splendides costumes mêlant l’orange et le bleu. Nous aurons droit à une procession d’introduction avant de goûter une première série de chants. Le mouvement est le dénominateur commun de leurs interprétations. Les cochons et les poules font leur numéro au premier plan. Les plus jeunes des chanteurs (10 ans) jouent les stars devant nos appareils photo. Les sourires et les clins d’œil ont vite raison d’un premier contact un peu timide.

C’est à nous de montrer de quoi on est capable : statiques, nous la jouons modestes ! Mais on s’en sort en profitant du contraste… Les pièces africaines nous rapprochent.

Les amis africains ont repris le relai : Christiane, Catherine, Martine se mêlent courageusement à la danse et s’en sortent à merveille.

Embrassades, cadeaux sortis des valises, mains serrées… On nous donne rendez-vous pour un accueil officiel à la mairie demain. Quand le bateau s’éloigne du port, l’émotion est palpable, accrochée aux mains qui s’agitent. Retour par un autre canal. Commentaires de notre guide : Christopher.

Le repas nous attend Chez Germain,

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